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V

EUGÈNE GIRAUD ET SON FILS


C’elui-là, Eugène Giraud, dont les portraits valent mille fois ceux que mon outil essaye ici de faire vivre, est bien l’homme de la peinture et de la poésie qu’il aime. Comme son œil aimable est brave ! comme sa chevelure d’un dessin bien accusé, comme son nez hardi, sa lèvre virile et affable, cette taille déliée, svelte et mince, et cette moustache, et ce bouquet de barbe si récemment devenu blanc par une co-