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III

JULES FAVRE


Ce titan en habit noir dit-il quelque chose en effet, lorsque plus bruyant et plus terrible que ses collègues Brontès et Stéropès, il fabrique et débite ses foudres dans la célèbre armoire aux paroles, à côté du verre d’eau sucrée ? Pas toujours peut-être ; mais qu’importe ? Ce front bosselé, ce nez indigné, cette lèvre inférieure qui va au devant de l’objection, cette prunelle tranchante, ce sourcil en zig-zag de