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II

MARIE ROZE


Non-seulement ce joli et sérieux petit visage au beau front, aux yeux vifs, aux regards d’enfant, à la bouche pensive, est couronné d’un gracieux fouillis de cheveux blonds, mais les traits eux-mêmes et le col élégant et fin sont d’une harmonie blonde. Sous les costumes de théâtre, on devine un corps d’une beauté riche quoique si mince et flexible, et voilà bien la nymphe grecque des poètes, à qui on vou-