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Puis une veine rouge, au sens mystérieux,
Nous révèle en vos fleurs[1] nos peines ressenties.

Vous renaissez au jour où, dehors du tombeau,
Jésus, ressuscité sur un monde plus beau,
Fit pleuvoir des trésors en secouant ses ailes.

L’automne vous retrouve, ô filles du printemps,
Sur ses gazons déserts, plus chères et fidèles ;
Mais, hélas ! l’homme tombe au premier choc des vents[2].

Au moment de l’apparition de ce livre, les journaux du temps prétendirent reconnaître M. Jules Janin dans le personnage d’Étienne Lousteau.

La troisième partie, après avoir commencé à paraître pour la première fois dans l’État du 9 au 19 juin 1843, fut continuée et achevée dans le Parisien-l’État du 27 juillet au 14 août 1843, sous le titre de : David Séchard, ou les Souffrances d’un inventeur ; elle fut publiée en 1844 sous le premier de ces deux titres en deux volumes in-8o chez Dumont, accompagnées d’une préface datée de mars 1844 (voir tome XXII, page 568), ceci après sa publication en 1843, dans le tome IV de la troisième édition des Scènes de la Vie de province (première édition de la Comédie humaine, tome VIII). Elle y avait paru sous le titre d’Ève et David. La version publiée dans le journal, ainsi que celle de l’édition en deux volumes contient les divisions suivantes :

Introduction.
1. Triste confession d’un enfant du siècle.
2. Le coup de pied de l’âne.
1re partie : Histoire d’une poursuite judiciaire.
3. Le problème à résoudre.
4. Une femme courageuse.
5. Un Judas en herbe.
6. Des deux Cointet.
7. Le premier coup de tonnerre.
8. Un coup d’œil sur la papeterie.
9. Des avoués de province en général et de maître Petit-Claud en particulier.
10. Cours public et gratuit des comptes de retour à l’usage des jeunes gens qui ne sont pas en mesure de payer leurs billets.
11. Où l’on voit qu’un timbre de cinquante centimes fait autant de chemin et de ravages qu’un obus.
  1. Cheville.
  2. La pensée n’est pas exprimée dans le tercet, et le trait final n’est pas digne d’un sonnet.