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— J’y serai, dit l’ex-notaire.

Ce pauvre diable attendit jusqu’au lever du soleil, et l’un de ses créanciers, avec qui Cérizet s’entendit, moyennant le partage de la créance, le fit arrêter, et reçut six mille francs, montant de la dette.

— Voilà mille écus, se dit Cérizet, pour faire décamper Claparon.

Cérizet retourna voir le notaire et lui dit :

— Claparon est un misérable, monsieur, il a reçu quinze mille francs de l’acquéreur, qui va rester propriétaire… Menacez-le de découvrir à ses créanciers sa retraite, et d’une plainte en banqueroute frauduleuse, il vous donnera moitié.

Dans sa fureur, le notaire écrivit une lettre