Page:Balzac - Les petits bourgeois, tome 2, 1855.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

tu ne saurais mieux faire que de t’assurer une protection dans cette sphère.

— 277 --

— Voici mes conditions, elles ne souffrent pas la discussion ; c’est à prendre ou à laisser. Tu me feras avoir la maison Thuillier à titre de principal locataire par un bon bail de dix-huit ans, et je te remettrai une des cinq autres lettres de change acquittée. Tu ne me trouveras plus sur ton chemin, tu auras affaire à Dutocq pour les quatre autres… Tu m’as mis dedans, Dutocq n’est pas de force à lutter contre toi…

— Je consens à cela, si tu veux donner quarante-huit mille francs de loyer de la maison, la dernière année d’avance, et faire partir le bail du mois d’octobre prochain…

— Oui, mais je ne donnerai que quarante-trois mille francs d’argent, ta lettre de change fera les quarante-huit. J’ai bien vu la maison, je l’ai étudiée, ça me va.

— Une dernière condition, dit Théodose, tu m’aideras contre Dutocq.

— Non, répondit Cérizet, il est assez cuit par moi, sans que j’aille encore lui donner des coups de lardoire ; il rendrait tout son jus. Faut de la raison. Ce pauvre homme ne sait comment payer les derniers quinze mille francs