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universel ne l’étonne point parcequ’il lui a été donné de pénétrer le principe ontologique de l’homme, parcequ’il sait ce qu’est l’homme dans l’harmonie des mondes, parceque toutes les traditions répandues sur la surface de la terre lui font entendre un cri unanime d’assentiment, parceque le contact avec la chaîne des destinées humaines a remué en lui toutes les puissances de la conviction, parcequ’il a été inondé de la gloire des cieux.

L’Enfant divin croît en sagesse et en toutes sortes de perfections. Sa mère le cherche, et il est parmi les docteurs.

Le Christ est baptisé dans les eaux du Jourdain par le saint précurseur, et une voix du ciel le proclame Fils de Dieu.

L’esprit tentateur lui montre, sur la tour du temple, les royaumes de la terre, et il dédaigne les royaumes de la terre. Hébal aussi prend en pitié les splendeurs de la poussière, car il vient d’entrevoir les splendeurs du ciel.