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d’autres que moi se jouent de l’obligation scolaire et agissent comme bon leur semble.

N’en fais qu’à ta tête, Marie. Jamais je ne t’ai laissée pleurer, lorsque tu étais toute petite ; tu auras eu mon lait quand tu le voulais. Nourrie « à satiété », tu as pris bien des forces. Tu n’es pas en manque mais en désir. C’est là l’essentielle différence avec tous ceux qu’on a privés dès la naissance de liberté et de plaisir. Je suis heureuse, tu ne ressembles à aucune autre. Le monde est à toi. Pas potentiellement. Actuellement.

Face à tout ce qu’on dit « obligatoire », dis oui ou dis non. Comme tu veux, ma douce.