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« À côte toi ? à côte toi ? » Avlà li voir feilles sonze bouzé laute côté larivière, li croire Namcouticouti, li baissé, li ramasse roce là, li zette li dans pieds sonze laute côté larivière, Namcouticouti vine doumounde encore. Li rié, li dire so manman : « Grand merci, manman ; vous même qui fine sauve mo lavie. »

Après ça li allé, li allé même.

Dipis létemps là zamais mo té trouve li encore.


    D’autres littératures voudraient voir là deux monstres ; nous savons nous garder de prendre les choses au tragique : la mère veut à toute force que Loulou mange son fils, le fils s’en tire en faisant manger monsieur son père, et cette substitution lui inspire une douce gaité : on est spirituel.