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et de chemins fort poudreux, sont ceux qui donnent les meilleurs vins.

667. Les anciens regardoient comme un très bon engrais les tiges et les feuilles de lupin, mises au pied des plantes, grandes ou petites, ou encore enterrées à l’aide de la charrue, dans un champ à grain, un peu avant les semailles : on attribue le même effet aux cendres des sarmens de vigne, répandues sur la terre. On pensoit assez généralement autrefois que l’attention de fumer les terres, lorsqu’il règne un vent d’ouest, et durant le décours de la lune, leur est également avantageuse ; la terre étant alors plus affamée, plus poreuse, plus perméable et plus disposée à happer la substance fécondante du fumier.

668. La greffe de vigne sur vigne, dont nous avons parlé dans une des centuries précédentes, est tombée en désuétude : elle étoit en usage chez les anciens, et ils la faisoient de trois manières ; 1º. par voie d’incision, méthode qu’on suit assez souvent pour la greffe