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C. E. CASGRAIN.

Québec et de Sidyme qui avaient la plus haute estime pour votre bon mari et qui regrettent beaucoup de le voir enlevé si tôt à son intéressante famille, ainsi qu’au pays auquel il rendait de si importants services.

« Le cher défunt a mené une vie trop sainte pour ne l’avoir pas couronnée par une sainte mort. La Sainte-Vierge qu’il a toujours si bien servie l’aura sans doute présenté à son divin Fils, comme un de ses bien-aimés. Il est difficile de pouvoir penser à lui, sans être persuadé que déjà il est au nombre des habitants du ciel. Toutefois, nous ne manquerons pas d’offrir nos faibles prières au ciel, pour qu’il daigne lui accorder sa récompense, dans le cas où il n’en aurait pas encore pris possession. Dans ce but, trois messes privilégiées ont été dites ce matin par autant de personnages de l’Archevêché.