à la Pointe-Saint-Charles et à la Grosse-Isle, où l’on put recueillir les nombreuses victimes de l’épidémie. Ce fut à votre père que fut dévolue la charge de faire exécuter ces travaux. Il y déploya toute l’activité que l’amour du devoir et la charité chrétienne peuvent inspirer : les journaux du temps firent l’éloge de son zèle. Toutes les Sœurs-Hospitalières de Montréal furent mises en réquisition pour soigner les malades ; elles eurent à se féliciter d’avoir un catholique à la tête du département pour prendre leurs intérêts et les soulager dans leurs travaux. Obligées d’aller d’un shed à l’autre, ces bonnes sœurs étaient forcées de chausser des bottes d’hommes, tant il y avait de boue, la saison ayant été pluvieuse. M. Casgrain fit alors ponter des sentiers pour leur commodité, s’efforçant d’ailleurs par tous les moyens en son pouvoir, de leur venir
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C. E. CASGRAIN.
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