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heutzutage, steht von dem ganzen Bau der Prolegomena, kein Stein mehr, und gerade der Stein, den Wolf zum Eckstein seines Baues gemacht hatte, — dass zu Homers Zeiten die Schreibkunst den Griechen überhaupt noch unbekannt gewesen, — ist von den Bauleuten verworfen worden. »

Mais ce n’est plus la solidité présente ou la ruine de la bâtisse wolfienne qui nous importe : il est des Parthénons éventrés qui demeurent la gloire de leur architecte. Ce n’est même pas la valeur intrinsèque des matériaux employés par Wolf. Ne considérons en toute équité que la façon plus ou moins personnelle dont il les assembla. Au service d’idées qui n’étaient pas originales, si Wolf en 1795 a mis des arguments ou plus probants ou mieux déduits ; si, comme disaient Villoison et M. Cesarotti, il s’est approprié l’hypothèse de d’Aubignac, mais l’a faite sienne par une argumentation plus serrée, il ne mérite pas à coup sûr la gloire éternelle dont l’ont couronné les habiles réclames de ses amis, le chauvinisme de ses compatriotes et la naïveté des autres peuples ; mais les éloges de ses contemporains et la vénération de tout un siècle sont en partie mérités... Voyons donc ces arguments, et cherchons-y la part de l’esprit wolfien.