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raison de chercher, derrière le calembour mythique argeiphontès, « tueur d’Argos » le monstre, un original plus réaliste, « le dieu aux rayons clairs, blancs ou rapides ».

C’est ainsi qu’il faut traduire je crois, les épithètes homériques : en ces matières, on peut, non pas trouver l’exactitude et la vérité, mais chercher des précisions et des vraisemblances, pour rendre aux générations d’aujourd’hui un Homère qui parle comme un homme et non comme un livre et qui, monté sur la scène, se fasse écouter et entendre sans peine de notre peuple, comme autrefois de son peuple d’Ionie ou d’Athènes.