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                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je ris et bois sans gêne.
                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je roule mon tonneau.

Pour les partis dont cent fois j’osai rire
Ne pouvant être un utile soutien,
Devant ma tonne on ne viendra pas dire :
Pour qui tiens-tu, toi qui ne tiens à rien !

                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je ris et bois sans gêne.
                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je roule mon tonneau.

J’aime à fronder les préjugés gothiques
Et les cordons de toutes les couleurs ;
Mais, étrangère aux excès politiques,
Ma Liberté n’a qu’un chapeau de fleurs.

                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je ris et bois sans gêne.
                        Diogène,
                    Sous ton manteau,
Libre et content, je roule mon tonneau.

Qu’en un congrès, se partageant le monde,