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veu et qui s’est laissé prendre tout à l’heure, c’est leur seigneur, et c’est aussi celui qui a tué Gaudise : je l’ai bien reconnu, car je l’ai vu à Babylone quand il a vaincu Agrapart.

Galafre change de couleur.

— Qu’allons-nous faire ? dit-il à se hommes.

— Une seule chose, répondent-ils : il faut demander la paix à Ivorin.

— Vous avez raison, dit Galafre.

Il se fait conduire auprès d’Ivorin et s’agenouille devant lui.

— Sire, dit-il, je vous crie merci. Voici mon épée : coupez-moi la tête si vous voulez, car j’ai été déloyal envers vous ; mais s’il vous plaisait de me pardonner, je vous donnerais toutes les réparations qu’ordonneraient vos barons. Aidez-moi seulement à me venger des brigands qui m’ont volé ma femme et ma ville. Ce