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Tâchent de noyer leurs regrets
En buvant frais sous la charaiilJe.
Pendant qu’à leurs joyeux repas
Ils s’arrosent de Beaune à seize,
Allez voir — mais n’y restez pas —
Mon voisin le père Lachaise.


Beaucoup de compositeurs de musique ont mis des airs sur les paroles d^Eugène Imbert ; nous citerons parmi eux : Faure, de l’Opéra ; Henri Streich, ColJignon, Marquerie, Vaudry, etc. Depuis une dizaine d’années, Imbert travaille à mettre en ordre ses notes et ses appréciations sur les poètes, compositeurs, littérateurs, journalistes, artistes, etc., avec lesquels il s’est trouvé en relations. Nous ne doutons pas que ces sortes de mémoires ne soient aussi curieux qu’instructifs, car leur auteur a toutes les qualités morales pour les rendre très intéressants.

Eugène Imbert a déjà été président de la Lice chansonnière en 1885, et avec cela, il fréquente le Caveau, dont il est assurément un des membres les plus remarquables. C’est un chansonnier qui fait honneur à la chanson.

Parmi ses publications nous citerons : Ballades et chansons, un vol. in-12, les Hannetons, chansons anciennes et nouvelles, la Goguette et les Goguettiers, etc., etc.

Ses chansons les plus populaires sont : Il a neigé ce matin. Brises d’Avril, la Chanson du 5om- /eait, la Bastille, le Café des incurables, le Pavillon du vieux lapin, le Rat du 7’ léger et vingt autres dont les litres sont dans toutes les mémoires. Ce qui guide Eugène Imbert dans toutes ses