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Pour ma mère !
En avant, etc., etc.
A plus d’un’ gentill’ friponne
Mainte fois j’ai fait la cour ;
Mais toujours à la dragonne,
C’est vraiment l’ chemin l’ plus court
Et j’ disais, quand un’ fille un peu fière,
Sur l’honneur se mettait à dada :
N’tremblons pas pour ça.
Ces vertus-là,
Tôt au tard
Finissent par
S’ laisser faire.
En avant, etc., etc.
Mon père, dans l’infortune,
M’app’la pour le protéger ;
Si j’avais eu de la rancune.
Quel moment pour me venger !
Mais un franc, un loyal militaire,
D’ses parents doit toujours être l’appui ;
Si j’ n’avais eu qu’ lui,
J’ srais aujourd’hui
Mort de faim.
Mais enfin
C’est mon père !
En avant, etc., etc.
Maintenant je me repose
Sous le chaume hospitalier ;
Et j’y cultive la rose
Sans négliger le laurier.
D’mon armur’ je détache la rouille,
Car si l’temps ramenait les combats,
D’nos jeunes soldats
Guidant les pas,