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voilà comment les choses se sont passées à Alfort lorsque la maladie s’est développée spontanément ou par infection. Dans le cas où l’affection a été inoculée, des pustules de même nature se sont produites ; seulement elles n’ont paru dans la plupart des cas qu’aux points d’inoculation, et elles n’ont donné lieu qu’à très-peu ou à point de réaction générale.

Quel résultat devait donc avoir cette deuxième découverte ? D’ajouter une preuve de plus à la supposition de Jenner ! de confirmer ce qui avait été vu pour la première fois par M. Lafosse à l’école de Toulouse !

De ce qui précède, il est facile de déduire que toutes les fois que les expérimentateurs ont fait développer la vaccine chez l’homme et le cow-pox chez la vache, c’est avec le liquide d’une même et unique maladie du cheval. C’est toujours la maladie de Toulouse, maladie à laquelle M. Bouley a donné, tout récemment, le nom de horse-pox.

Le horse-pox, puisque ce mot est accepté aujourd’hui, a des caractères très-nets, très-déterminés. Mais, il faut le reconnaître, il a été très-possible de méconnaître cette maladie dans le passé, à cause de sa ressemblance, sous quelques-unes de ses formes, avec l’affection spéciale que l’on désigne sous le nom d’eaux-aux-jambes.

À cause de sa coïncidence avec les différentes formes du javart.

À cause enfin des complications de lymphangite et d’abcès consécutifs qui peuvent modifier ses apparences et la faire confondre avec des accidents de diverses natures. Je le répète encore, la prétendue fièvre aphtheuse est la