Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/115

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sant adieu, il lui rappela tout ce qu’elle devoit attendre de Lady Catherine de Bourg, et espéra que l’idée qu’elle en alloit prendre seroit conforme à celle qu’il lui en avoit donnée ; enfin, il parut si plein d’intérêt et de sollicitude pour tout ce qui concernoit Elisabeth, qu’elle le quitta persuadée que, marié ou non, il seroit toujours un modèle d’amabilité et d’agrémens.

Ses compagnons de voyage n’étoient pas propres à le faire paroître moins aimable. Sir Williams et sa fille Marie qui étoit une excellente personne, mais aussi dépourvue d’esprit que lui, n’avoient rien à dire qui fût digne d’attention. Les ridicules amusoient beaucoup Elisabeth, mais elle connaissoit trop à fond ceux de Sir Williams ; les circonstances remarquables de sa présentation à St.-James, et les raffinemens de son excessive politesse étoient usés pour elle