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ii
préface

l’Histoire d’Hippolyte, Comte de Duglas, et les Contes des Fées. Ces contes offrent un mélange de naïveté et de finesse qui en rend la lecture agréable.

« On peut, dit la Harpe, mettre de l’art et du goût jusque dans les frivolités. Madame d’Aulnoy est celle qui paraît y avoir le mieux réussi : elle y a mis l’espèce d’intérêt dont ce genre est susceptible, et qui dépend, comme dans toute fiction, d’un degré de vraisemblance conservé dans le merveilleux, et d’une simplicité de style convenable à la petitesse du sujet. »

Les contes de madame d’Aulnoy ont été lus et relus par bien des générations : mais de notre temps, les grandes personnes dédaignent ces sortes de fictions, et en laissent la lecture aux enfants. Malheureusement, ces contes merveilleux, qui plaisent tant aux jeunes imaginations, effrayent