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CHAPITRE III


MAIN DESSÉCHÉE (Matth. xii, 9 sv. Luc, vi sv.). — DIVERSES GUÉRISONS (ibid.). — ÉLECTION DES APÔTRES (Matth. x, 1 sv.). — JÉSUS CONFOND LES SCRIBES (Matth. xii, 24 sv. Luc, xi, 15 sv.). — MÈRE ET FRÈRES DE JÉSUS. (Matth. xii, 46 sv.).


1 Jésus étant entré une autre fois dans la synagogue, il s’y trouva un homme qui avait la main desséchée. Et ils[1]l’épiaient pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat, afin de l’accuser. Et il dit à l’homme qui avait une main desséchée : Tenez-vous là debout au milieu ; puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou du mal, de sauver la vie à quelqu’un, ou de la lui ôter ? Et ils se taisaient. Alors, les regardant avec colère, contristé de l’aveuglement de leur cœur, il dit à cet homme : Étendez votre main. Il l’étendit, et sa main devint saine. Les Pharisiens, étant sortis, allèrent aussitôt s’entendre avec les Hérodiens sur les moyens de le perdre.

7 Mais Jésus se retira vers la mer avec ses disciples, et une foule nombreuse le suivit de la Galilée et de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée et d’au

  1. Les Scribes et les Pharisiens (Luc, vi, 7).