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suivante : « Maintenant, hélas ! trois de vos souscripteurs sont morts ; mais j’ai pris mes mesures pour vous assurer la continuation de leurs souscriptions ; je me suis adressé à leurs exécuteurs testamentaires qui, en une seule fois, se sont acquittés entre mes mains du montant de leurs engagements, pour le second volume des oiseaux d’Amérique ; et c’est avec un grand plaisir que je vous envoie, ci-inclus, un billet du tout, y ajoutant le mien, pour le même volume, payable à Londres, au pair. »

Quelques semaines après, j’avais à mon tour le plaisir d’expédier à Savannah les volumes en question, qui, j’espère, y sont arrivés à bon port. Et qu’on me permette de manifester ici toute ma reconnaissance pour le marchand généreux qui, instruit des obstacles que rencontrent des hommes dont le succès n’est propre qu’à exciter la jalousie de leurs rivaux, se sentit animé du noble désir de venir de sa personne en aide à la science. Je le prie de me pardonner ; mais je ne puis résister au besoin de vous dire, en terminant, que si vous demandez, à Savannah, William Gaston, esquire, c’est lui-même que vous ne tarderez pas à trouver.