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À chaque instant je surprenais leurs regards fixés sur moi.

En arrivant à Paris, je les aidai à descendre leurs paniers et je les guidai vers la sortie. Je m’éloignai un peu en voyant accourir un grand garçon qui se jeta sur eux en les entourant de ses bras. Il les embrassait l’un après l’autre sans se lasser ; eux, recevaient ses caresses en souriant ; ils n’entendaient pas les avertissements des employés qui les heurtaient avec leurs wagonnets.

Je les suivis quand ils s’éloignèrent. Le fils avait passé son bras dans l’anse du panier aux canards et de son autre bras, il entourait la taille de sa mère. Il