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brillantes, tant les rangs sont pressés. En même temps, Egbert court aux Estangles sur qui pèse toute la bataille. Leurs membres étaient brisés de meurtrissures, leur poitrine haletante, leur front couvert de sueur ; mais la présence du roi répare tout, fait tout oublier, un feu nouveau circule dans leurs veines. Egbert est vraiment l’âme de son armée.

XIV.

La fortune indécise contemple cette grande lutte, ignorant encore de quel côté elle fera pencher la balance ; un caprice peut-être en décidera. Quel que soit ce caprice, son résultat sera terrible. La terre britannique sera-t-elle danoise ou saxonne ? C’est alors qu’on entend Therdick et les siens. Il a bien pris son temps pour placer les Danois entre deux glaives. Les malheureux, attaqués sur leur dernier rang, sont obligés de faire face à ces nouveaux ennemis, et combattant à la fois sur deux points