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XXII

À cheval ! Mac Farlane ! à cheval !


Pendant deux jours et deux nuits, il galopa presque sans relâche, grâce aux relais qu’il avait fait disposer sur toutes les routes. Son escorte harassée l’avait abandonné tout entière après dix-huit heures d’une course effrénée. Corcoran, sans s’étonner, galopait toujours, ne s’arrêtant que pour changer de cheval, manger un morceau de pain et repartant tout de suite.

Vers le matin du troisième jour, il rencontra enfin les fuyards de sa propre armée. Tout couvert de sueur et de poussière, mais fier et intrépide comme on l’avait toujours vu, il les rallia dès les premiers mots.

Un officier supérieur galopait sans l’écouter.