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utile autant que possible en cassant les plats, les verres et les assiettes.

Du reste, un charmant enfant.

Ses vêtements, moins compliqués que ceux de sa mère, consistaient en une chemise courte qui laissait à nu ses jambes et ses épaules, — et un mouchoir de poche cousu par Mme Nini à la chemise de son fils, afin qu’il ne pût pas perdre l’un sans l’autre.

Du reste, Zozo se mouchait plus volontiers avec la manche de sa chemise qu’avec son mouchoir ; mais enfin, le mouchoir étant là, le principe était sauvé.

Nini et Zozo firent aux voyageurs l’accueil le plus joyeux et le plus empressé. Nini se jeta dans les bras d’Acajou et Zozo dans les jambes de Quaterquem.

« Oh ! massa Quaterquem ! s’écria Nini, nous bien heureux de vous revoir. Nini s’ennuyer beaucoup loin de maîtresse Alice.

— Et de moi ? demanda le pauvre Acajou.

— Oh ! toi parti, bon débarras, » dit Nini en riant de toutes ses forces.

Mais sa figure joyeuse démentait ses paroles.

« Maîtresse Alice ne reviendra pas avant huit jours, dit Quaterquem. Nini, prépare-nous le souper, et fais de ton mieux pour contenter le maharajah. »