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ratoire avec la reine, où le plus souvent je m’endormois, n’étant pas une demoiselle à si longues prières ni à méditations. Je pensai que des amis de M. de Saint-Mesgrin l’avertiroient de supprimer ces conversations, et que, si elles venoient à la connaissance de M. le Prince, cela ne lui plairoit pas quoique madame sa femme fût fort sage, et qu’il s’en souciât très-peu. Ce qu’il fit, et l’on n’en parla pas davantage[1]. » Notons que le galant Saint-Mégrin, après avoir autrefois et vai-

  1. Édition Chéruel, t. Ier, p. 207 et 208 des Mémoires.