Page:Asselineau - Le Paradis des gens de lettres, 1862.djvu/52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sens qui sont pour lui, non des secours, mais des obstacles. Et dans le monde supérieur et définitif, où l’homme ne sera plus qu’esprit, il saisira toutes choses et les comprendra directement, sans truchement ni intermédiaires d’aucune sorte. Il est donc très-important, dès à présent, de recueillir et de conserver les pensées et les impressions des hommes supérieurs dans l’état de sommeil. Et eux-mêmes le sentent si bien, qu’ils apprécient et estiment grandement ces secrétaires nocturnes qui leur livrent à leur réveil toute leur besogne de la nuit et à qui ils doivent ainsi de ne rien laisser perdre du travail de leurs plus précieuses facultés. Et souvent, comme tu le verras toi-même, le dernier mot laissé par les Esprits est pour plus d’un le point de départ du travail de la journée.