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vain distingué) ; l’on a eu tort. L’auteur de la Caroléide n’a point imité celui de Childe-Harold. Le Solitaire a son cachet particulier ; et M. d’Arlincourt est lui-même. »

On a reproché à M. le vicomte d’Arlincourt le genre nouveau de son style, souvent âpre et sauvage, plein d’images grandioses, d’inversions poétiques, et d’expressions téméraires. Selon les uns, l’auteur de la Caroléide ouvre une nouvelle route au génie ; selon les autres, il cherche à fonder une école dangereuse, et contre laquelle on ne saurait trop tonner : c’est au lecteur à juger entre ces deux opinions ; quant à nous, nous dirons, avec un des censeurs de l’auteur du Solitaire : « Il y a, dans l’ouvrage de M. d’Arlincourt, des expressions si brillantes dans leur hardiesse, si éloquentes dans leur innovation, qu’en dépit de la critique, elles sont approuvées par le goût. »