Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/82

Cette page n’a pas encore été corrigée
LIVRE III.


Les jours d’Élodie coulaient en paix ; ses occupations accoutumées ne laissaient point l’ennui pénétrer jusqu’à son âme. Depuis le funeste ouragan, aucun fâcheux évènement n’avait affligé le vallon ; et le Solitaire, devenu comme invisible, paraissait avoir abandonné la contrée.

Il est un âge heureux où les réflexions tristes ne font qu’effleurer l’imagination ; elles sont rarement sombres, même au sein du malheur. Elles ressemblent aux alcyons qui, courant avec rapidité sur