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elle-même, regrettant ses frayeurs passées, elle ne pouvait comprendre ses nouveaux sentimens, ni s’expliquer ses nouvelles idées.

Une pensée occupait fortement son esprit : celui dont elle ne pouvait oublier l’entretien, l’avait abordée sous l’habit des religieux. Avait-il voué sa vie à l’Éternel ? était-il enchaîné aux autels par des vœux sacrés ? Tourmentée de ces réflexions, sans chercher à en connaître la cause, elle se rend au toit rustique qu’habite momentanément Marceline, auprès du monastère. Marceline aime tant à parler du Solitaire !… elle est si bien instruite des actions bienfaisantes par lesquelles il s’est fait connaître !… elle est si occupée à tâcher de soulever les voiles mystérieux dont il s’enveloppe ! « — Bonne Marceline, dit Élodie, après lui avoir offert quelques petits présens, et reçu ses remercîmens, votre nouvelle chaumière sert-elle