Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée

Herstall, accablé par les reproches d’Anselme, s’abandonne à de tardifs regrets. Cependant les dernières volontés de sa sœur servent d’excuse à sa conduite : il confie au vénérable pasteur son inquiétude relative aux secrets sentimens de sa nièce ; il ne lui cache aucune de ses craintes ; il lui communique toutes ses pensées. — « Mais en ces vallons écartés, s’écrie Anselme, qui donc a pu charmer le cœur d’Élodie ? » — « Qui ! répond Herstall : celui qu’admire et redoute toute la contrée ; celui dont l’existence est un problème, et la puissance une merveille ; celui dont le nom est sur toutes les lèvres, et les bienfaits dans tous les souvenirs ; l’homme enfin des mystères et des enchantemens. » — « Qu’entends-je ! serait-il possible ! Le Solitaire du mont Sauvage ! » — « Lui-même. » — « Ils se sont vus !… » — « Plusieurs fois. » — « Ils se sont parlé !… » — « Dans la