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pondre. Élodie recevra le jour suivant les adieux du comte de Norindall.

L’heure de l’entrevue approche. La fille de Saint-Maur vivement émue, attend l’ami de Réné dans le salon du monastère. Ce moment est pénible pour Élodie ; hélas ! il l’est bien plus pour Ecbert.

La porte s’ouvre, et le comte de Norindall paraît. Est-ce là le jeune et brillant paladin, tel qu’il s’offrit à sa vue pour la première fois, environné des chevaliers de la Lorraine ! Quel changement en peu de jours ! ses beaux yeux noirs ont perdu leur vif éclat. Son regard terne n’exprime plus qu’une douleur morne. L’abattement est sur ses traits décolorés ; et la faux prématurée du temps semble s’être essayée sur sa jeunesse.

Habitué à dissimuler les violentes im-