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Une lettre du comte de Norindall est remise à la vierge d’Underlach. Elle la porte à son père adoptif. Herstall lui en lit le contenu. Ecbert sollicite son pardon d’Élodie. Le bruit du projet conçu par Herstall d’abandonner l’abbaye est parvenu jusqu’à son oreille. Il supplie l’orpheline de ne plus redouter ses violences, et de croire à son repentir. Il lui demande une entrevue. Qu’elle daigne consentir à recevoir ses derniers adieux, à l’écouter une fois encore… puis il quittera pour jamais l’Helvétie.

Le remords, la douleur et le désespoir ont dicté la lettre touchante du comte de Norindall. Herstall ne peut douter des sentimens qu’elle contient ; chacune de ses expressions porte le cachet de la vérité. Ecbert semble décidé au plus douloureux sacrifice… Son âme repentante est résignée. Sa dernière prière à l’orpheline pourrait-elle être repoussée ! Herstall s’est chargé de lui ré-