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Appuyé contre un rocher, le héros invincible a rabaissé la visière de son casque. Le vent de la forêt agitant les plumes noires qui flottent sur sa tête, semble pousser autour de lui des plaintes lugubres qu’étouffe le long murmure du torrent. L’astre ténébreux disparaît sous la nue ; et le paladin aux armes éblouissantes ne paraît plus qu’un noir fantôme prêt à prononcer quelque arrêt de mort.

Il n’a encore proféré aucune parole ; et cependant Ecbert vient de recevoir la réponse attendue. Levant son fer vainqueur, le Solitaire a, de sa pointe sanglante, montré au comte de Norindall la cime du mont Sauvage qu’éclaire un dernier rayon nocturne. Ecbert a compris ce signe mystérieux de l’irrésistible puissance. — « Je cours t’y attendre », s’écrie-t-il ; et vers la roche redoutée précipitamment il a fui.

Alors s’approchant de la voiture de l’orpheline, le Solitaire commande…., et