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de son amour naissant ! » — « En me donnant ses ordres, ajoute Marceline, son accent était sombre et sinistre, son front sévère et menaçant. La lune éclairait son visage pâle ; et sans l’étonnante beauté de ses traits, j’eusse hésité à le reconnaître. Sa voix, dont il cherchait à modérer l’éclat, semblait le premier souffle d’une tempête, et son regard la première lueur d’un incendie. »

Après cet effrayant tableau, reconduisant Élodie au monastère : — « Noble fille d’Underlach, reprend Marceline, ne négligez point l’avertissement du génie de la montagne ; rien ne paraît lui être inconnu, et tout semble lui être possible ; fuyez Ecbert de Norindall, et comptez sur le Solitaire. »