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c’est que, dans les victimes qu’on sacrifie, on n’a jamais vu le cœur être malade comme le sont les autres viscères. Ainsi, les reins sont souvent remplis de pierres, de végétations, de boutons, ainsi que le foie, et aussi le poumon, et surtout la rate. Bien d’autres maladies semblent atteindre ces organes ; mais elles atteignent bien moins le poumon près de l’artère, et le foie près de sa jonction avec la grande veine. Ceci, d’ailleurs, est dans l’ordre, parce que c’est par là que ces organes communiquent surtout avec le cœur. Les animaux qui meurent de maladie, ou de ces affections, ne présentent jamais, quand on les dissèque, les désordres morbides que dans les environs du cœur.