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grande et plus forte, comme si la gauche et la droite voulaient par là se distinguer entre elles.

§ 3[1]. Voilà ce que nous avions à dire en ce qui regarde toutes les parties des animaux en général, et spécialement celles qui concourent à leur marche et à toute leur locomotion. Après ces détails, ce qui les suit naturellement, c’est l’étude de l’âme.


FIN DU TRAITE DE LA MARCHE DES ANIMAUX.
  1. Voilà ce que nous avions à dire. Résumé de ce petit traité, qui regarde surtout la locomotion dans les animaux. — C’est l’étude de l’âme. On peut croire que cette petite phrase est une addition venue de quelque main étrangère. L’étude de l’âme peut faire suite à l’histoire naturelle en général ; mais la suite et le complément régulier du Traité des Parties, c’est le Traité de la Génération, comme Aristote lui-même l’indique en plus d’un passage. Il est vrai que même le Traité de l’âme est essentiellement physiologique, puisqu’il étudie surtout le principe vital, bien plus encore que l’âme proprement dite. Aussi, Aristote attribue-t-il au naturaliste, et non au philosophe, la véritable étude de l’âme ; voir le Traité de l’Ame, livre I, ch. I, § 11, p. 104 de ma traduction.