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obliquement attachées sur le côté et étendues sur la terre ; ils les fléchissent toujours de côté, à la fois pour faciliter leur entrée sous terre, et leur incubation sur les œufs, pendant qu’ils les gardent. Ces membres étant au dehors, il faut nécessairement que ces animaux avancent les cuisses et les placent sous eux pour pouvoir élever le corps ; et, pour arriver à ce mouvement, il n’est pas possible que la flexion ait lieu autrement qu’à l’extérieur.


CHAPITRE XVI

Organisation des polypodes privés de sang ; ils sont cagneux ; leurs flexions particulières ; nécessité de la conformation de leurs pieds ; la cause de cette conformation tient à ce que ces animaux vivent dans des trous ; obliquité de la marche des crabes ; exemples des lézards, des crocodiles et de quelques ovipares ; flexions des polypodes.

§ 1[1]. Nous avons déjà dit que les animaux dépourvus de

  1. Nous avons déjà dit. Voir plus haut, ch VII, § 2, et ch. VIII, § 5. Ces références ne sont pas d’ailleurs très-exactes ; voir aussi ch. I, § 2. — Comme il était nécessaire. Il aurait fallu expliquer d’abord d’où vient cette nécessité prétendue.