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la main est convexe, et à son tour l’épaule est convexe également. Il en est de même de la jambe entière ; la cuisse s’infléchit d’une manière concave, et le genou d’une manière convexe ; le pied s’infléchit contrairement au genou, d’une manière concave. Il n’est pas moins évident que les parties inférieures sont dans une opposition toute pareille avec les parties supérieures, précisément parce que le principe est contraire aussi ; l’épaule est convexe, et la cuisse est concave ; l’olécrane est concave, et le genou convexe ; et le pied, tout au contraire, est concave aussi.

§ 4[1]. Telle est la disposition générale des flexions dans les membres, et telles sont les causes auxquelles tient cette disposition.

  1. Telle est la disposition générale des flexions. La science actuelle pourrait sans doute ajouter beaucoup aux observations d’Aristote ; mais ces observations, quelque restreintes qu’elles soient, n’en sont pas moins justes, et fort remarquables pour le temps.