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chair qui l’entoure et le recouvre, afin de pouvoir fendre l’air, qui le frappe et que l’oiseau doit pouvoir diviser aisément et sans fatigue. § 8[1]. Quant aux parties postérieures du corps de ces oiseaux, elles sont légères et vont en se rétrécissant, pour se rapprocher de plus en plus, afin de suivre les parties antérieures sans gêner l’air par leur largeur. C’est là du moins l’explication qu’on peut donner.

  1. Quant aux parties postérieures. La queue des oiseaux, surtout des oiseaux de grand vol, est calculée de manière à aider la locomotion, loin de la gêner. — Afin de suivre les parties antérieures. Comme les flancs du navire et le gouvernail sont calculés pour faciliter le sillage tout entier. — L’explication qu’on peut donner. Les considérations que présente ici Aristote peuvent paraître un peu trop concises ; mais on ne voit pas qu’en général les naturalistes s’y soient arrêtés beaucoup plus que lui. Ces considérations sont d’ailleurs très-exactes.