Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/370

Cette page n’a pas encore été corrigée

il est bien clair que ces animaux mêmes feraient bien mieux leur mouvement s’ils avaient encore leurs pieds en nombre pair, et s’il ne leur en manquait pas un seul de tous ceux qui doivent se correspondre. Ainsi pourvus de tous leurs pieds, ils pourraient bien mieux équilibrer le poids, et ne pas appuyer davantage sur l’un des côtés, en ayant tous les appuis qui doivent correspondre les uns aux autres, sans le vide que laissent les pieds opposés. Mais c’est tour à tour par chaque partie que l’animal s’avance et progresse ; car alors l’aplomb du corps revient tout à fait dans les conditions de forme où il était au début.

§ 7[1]. Nous concluons donc que tous les animaux ont les pieds en nombre pair, et nous avons expliqué la cause de cette conformation.

  1. Nous concluons… C’est une simple répétition de ce qui a été dit plus haut. — Nous avons expliqué. Voir plus haut, § 4, sur les pieds dont le nombre est toujours pair.