Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/33

Cette page n’a pas encore été corrigée

fait. Ce sont le pharynx, et ce qu’on appelle l’œsophage. Le pharynx est destiné par sa nature à la respiration ; c’est par ce conduit que les animaux font entrer l’air dans leur intérieur, et le rejettent, en aspirant et en expirant. Aussi, les animaux qui n’ont pas de poumon n’ont-ils pas non plus de cou ; et tel est le genre des poissons. L’œsophage est le canal par où les aliments passent dans l’estomac, de telle sorte que les animaux qui n’ont pas de cou n’ont pas non plus d’œsophage, par une conséquence évidente. § 2[1]. Il n’est pas de nécessité absolue pour l’alimentation qu’il y ait un œsophage ; car il ne sert point à la préparer en quoi que ce soit. De plus, la

  1. Il n’est pas de nécessité absolue… L’exemple des poissons le prouve bien. — L’estomac peut venir immédiatement. Même remarque. — Ce n’est pas possible pour le poumon. Le poumon est toujours placé, quand il y en a un, assez loin de la bouche, sans doute pour que l’air extérieur ait le temps de se mettre en équilibre de température avec la substance même du poumon. — Par les artères. Il serait plus exact de dire : « Par la trachée-artère ». — Ce conduit. Celui des bronches, la trachée-artère se séparant pour aller à l’un et à l’autre poumon.