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M. Pettigrew conclut en recommandant aux aéronautes d’imiter, s’ils le peuvent, le vol de l’oiseau et de ne pas chercher, pour s’élever dans l’air, une matière qui ait moins de poids que l’air lui-même. La nature a résolu ce problème par un moyen absolument opposé, puisque le corps de l’oiseau est d’un poids considérable relativement au milieu qu’il parcourt si aisément. C’est aux aéronautes de profiter de ce conseil, s’il leur semble acceptable ; il est tout au moins spécieux ; et l’histoire naturelle peut bien l’adresser aux gens pratiques. Mais, quoi qu’il en soit de cet épisode, M. Pettigrew aura fait faire de très-sérieux progrès à la science de la locomotion ; et la voie qu’il a ouverte, notamment sur le vol de l’oiseau, est celle que la science doit désormais adopter, en usant des ressources toutes nouvelles que lui peut offrir la photographie instantanée, pour fixer des mouvements qui échappent aux regards de l’observateur le plus exercé.

Ici doit s’arrêter la carrière que nous avions à parcourir ; et après avoir essayé de rendre justice aux successeurs d’Aristote, c’est