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drupède qui marche sur terre, ou le poisson qui fend les eaux ; c’est le milieu seul qui est différent, ainsi que les surfaces motrices. La locomotion animale est soumise aux mêmes lois que le mouvement des corps en général ; et M. Pettigrew indique les lois principales du mouvement, sans d’ailleurs accorder plus de place qu’il ne faut aux théories mathématiques, dont Borelli a fait abus. Il est, comme Aristote, comme Buffon, un admirateur passionné de la nature, « qui ne travaille jamais contre elle-même » ; et le squelette osseux est, à ses yeux, un miracle de composition. Mais les os, quelque bien agencés qu’ils soient, ont moins d’importance que les muscles, puisqu’il y a des animaux qui se meuvent sans avoir de squelette.

Après ces généralités, où la largeur des vues n’ôte rien à une savante exactitude, l’auteur consacre trois livres successifs à détailler la progression sur terre, la progression sur l’eau et dans l’eau, et la progression dans l’air. En parlant des quadrupèdes et des bipèdes, M. Pettigrew s’arrête particulièrement à l’homme et au cheval, dont les allures ré-