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sensibilité et du mouvement, facultés caractéristiques de l’être animé, et sur le rôle des nerfs et des muscles, il décrit un à un tous les instruments de la locomotion, la fibre musculaire, les os, ou les parties dures qui en tiennent lieu, la jonction des os, les tendons et l’action des muscles. Dans cette vue, il montre successivement ce que sont les os et les muscles du tronc, ceux de l’extrémité antérieure ou membre pectoral, ceux de l’extrémité postérieure ou membre abdominal. Il analyse ainsi en détail les organes dans l’homme, les mammifères, les oiseaux, les reptiles et les poissons, c’est-à-dire dans les vertébrés. Il applique la même méthode aux animaux sans vertèbres, mollusques, céphalopodes, gastéropodes ou acéphales, crustacés, insectes, vers et zoophytes ; et il termine cette magistrale exposition par l’étude des organes locomoteurs considérés en action : station sur un ou plusieurs pieds, marche sur deux pieds ou quatre pieds, action de saisir et de grimper, saut et course, natation et vol. A propos du vol, les dernières observations de Cuvier, comme celles d’Aristote, portent