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Barthez conclut tout son travail en revenant à sa théorie favorite du vitalisme, et en déclarant « que les facultés automatiques, que » le principe de vie exerce dans des organes qui lui sont inconnus, opèrent d’une manière si transcendante que l’intelligence humaine ne peut parvenir qu’à en voir quelques effets, dont elle doit renoncer à découvrir les causes premières. » La conclusion est modeste ; mais elle peut sembler assez timide, après les démonstrations d’Aristote sur les causes finales, et après l’adhésion unanime des plus grands esprits qui ont agité ces questions.

Cuvier, qui se range parmi les partisans les plus décidés des causes finales, n’avait à dire sur le mouvement que très-peu de choses dans son Règne animal, qui est surtout une classification. Même dans son admirable ouvrage d’Anatomie comparée, il ne devait étudier que la forme des organes du mouvement, sans presque s’occuper du jeu de ces organes employés par la vie. Il y a consacré un volume sur cinq, et sept de ses précieuses leçons. Après des généralités sur les rapports de la