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les bien comprendre, parce qu’il est trop épris de ses propres pensées. Ses prétentions excessives ne sont pas justifiées ; et il n’a pas résolu définitivement tous les problèmes, comme il l’espérait. Néanmoins, il a le mérite d’avoir poussé de minutieuses recherches plus loin que personne avant lui ; et il a fait voir, par les détails dans lesquels il est entré, que la mécanique des animaux est beaucoup plus compliquée qu’on ne le croit ordinairement, et qu’il y avait là matière aux analyses les plus prolongées et les plus ardues. Si Barthez n’a pas clos la question, il l’a certainement agrandie par l’exemple de théories subtiles et d’aperçus profonds. La forme sous laquelle il les présente n’est pas très-heureuse ; et le style, sans être mauvais précisément, laisse néanmoins beaucoup à désirer. Ce défaut est encore augmenté par l’étrange ponctuation que l’auteur s’est faite, contre toutes les règles de la logique. Ce n’est pas du reste la seule bizarrerie qu’on puisse signaler en lui ; et c’est ainsi qu’il croit que l’homme peut être quadrupède, en dépit de toutes les preuves contraires que nous fournit l’anatomie (page 2).