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comparée ; l’autre, pour l’explication de l’ouvrage de Borelli. Ce dernier cours avait été négligé ; et Barthez, chancelier de l’Université de médecine, avait cru devoir réparer ce regrettable oubli, en se chargeant lui-même de commenter les idées de Borelli. De là, le livre qu’il se décide à publier, « malgré des circonstances défavorables et le dérangement de sa santé ».

L’ouvrage se divise en six parties, où l’auteur traite successivement de la station chez l’homme, le singe et l’oiseau, des diverses espèces de saut, des mouvements progressifs de l’homme, des mouvements progressifs des quadrupèdes, du ramper des chenilles et des serpents, du nager des poissons, sans oublier le nager des quadrupèdes et de l’homme ; et enfin, dans la sixième et dernière partie, du vol des oiseaux, en s’arrêtant assez longuement, comme l’avait fait Aristote, au vol très-singulier de l’autruche. Dans toutes ces études, Barthez montre de grandes connaissances d’anatomie et de physiologie ; il a en outre une érudition étendue, et il cite souvent ses prédécesseurs, pour les réfuter, sans toujours